Le choix de cette recette, bien que motivé par mes papilles, est loin d’être anodin. Les cannelés, je les ai découverts enfant dans mon sud-ouest natal. Si je vous la partage aujourd’hui, c’est parce qu’ils sont le symbole d’un grand chamboulement dans mon quotidien de Parisienne : je déménage à Bordeaux !!! Voilà c’est dit, je vais m’éloigner de la capitale pour me rapprocher de mes racines et renouer avec les traditions culinaires de mon enfance. Tout un programme que je vous invite à suivre dans les semaines et mois à venir sur ce blog 😉
Mais trêve de sentimentalisme, voici sans plus attendre la recette (que certains de mes collègues, aimables testeurs de mes talents en cuisine depuis plusieurs années, – que je salue au passage – ont qualifiée “d’incroyable”).
Panier de courses
(pour 45 minis cannelés)
– 2 œufs,
– 2 CS de rhum ambré,
– 40 cl de lait,
– 40 g de beurre salé,
– 180 g de sucre blanc en poudre,
– 90 g de farine,
– 1 gousse de vanille.
Préparation
– Mettre le lait à bouillir. Pendant ce temps, ouvrir la gousse de vanille en 2 en la coupant dans la longueur. Une fois le lait bouillant, gratter les graines qui sont à l’intérieur pour les faire tomber dans le lait. Mettez aussi la gousse elle-même dedans. Laisser infuser tranquillement hors du feu.
– Faire fondre le beurre et le mélanger avec le sucre, à la spatule dans un saladier.
– Ajouter les œufs et mélanger de nouveau.
– Verser le rhum puis le lait tiède (en ayant au préalable veillé à retirer la gousse de vanille). Remuer doucement. Le mélange est très liquide et ressemble à une pâte à crêpes ? C’est normal, pas de panique !
– Laisser reposer le tout 12 heures minimum au réfrigérateur à couvert.
– Sortir la pâte et la remuer délicatement pour la rendre bien homogène.
– Beurrer vos moules et verser le mélange dans les trous en veillant à laisser 2 millimètres pour ne pas que la pâte rase le haut du moule (vos cannelés vont prendre un peu de volume en cuisson).
– Préchauffer votre four à 210°C et enfourner ensuite pour 45 minutes de cuisson.
– Attendre 5 minutes avant de démouler (les cannelés sont un poil mous à la sortie du four mais durcir très rapidement) et les disposer sur une grille pour qu’il “sèche” sans s’humidifier.
– Manger froid 🙂
Pourquoi laisser reposer la pâte ? très honnêtement, j’ai fait le test, j’ai cuit ma première fournée au bout de 10h de repos, et le reste 24h plus tard. Dans les recettes que j’avais trouvées, les repos de pâte variaient entre 12 et 24h sans jamais expliquer l’intérêt du temps de repos. J’imagine que ça donne un peu de consistance à la pâte. Je n’ai pour ma part pas noter de différence majeure entre la fournée ayant reposée 10h et celle ayant reposé 34h.
Moule en cuivre ou en silicone ? J’ai pour ma part opté pour les moules en silicone. Des minis moules pour être exacte et j’en suis RA-VIE ! Franchement, pas besoin de risquer de se bruler les doigts avec des moules individuels en cuivre (pardon pour les puristes ^^).
Enfin, si ça intéresse certains/certaines d’entre vous, la recette est adaptée de celle que j’ai trouvée dans le livre l’atelier minis-cannelés vendu en kit avec mes minis moules (éditions Larrousse).
Le plus dur dans le cannelé est la cuisson. Mais quand on la maitrise, ils sont excellents. Au petit dej ou avec le café à 4h, ils sont excellents 😉
@omothermix : pour ma part, je ne me suis pas embêtée avec une cuisson en deux temps. Dans cette recette la cuisson est très simple : tout est cuit à 210°C et la double texture croustillante à l’extérieur et fondante à l’intérieur est bien présente 🙂